Lectures, analyses et réflexions de Raphaël

Vous trouverez ici des comptes rendus de lectures livresques concernant essentiellement l'histoire des Noirs d'Afrique et celle des Afrodescendants des Amériques et d'Europe. Les actualités de la diaspora africaine ne sont pas oubliées.

29 septembre 2008

Des enfants mal-aimés

                            Des enfants mal-aimés

 

                                               (Réflexion)

            On se plaît à plaindre les enfants mal-aimés. Le récit de leur vie malheureuse nous arrache des larmes et nous fait maudire au plus profond de nous-mêmes ces parents qui n’ont pas su accomplir leur devoir ou l’ont accompli en faisant l’économie des sentiments. Comment peut-on ne pas aimer un enfant ? Cet être innocent ; cet être qui n’a pas demandé à naître ? On les imagine tous ces parents avec la tête hideuse de Folcoche (1). On oublie que ces parents sont presque toujours les victimes – comme Folcoche – de la dureté des sentiments qu’ils traînent durant toute leur vie.

 

            Nous oublions aisément que les mariages forcés ou arrangés, les grossesses non désirées, les amours contrariés, les grossesses volées aux hommes sont les causes, le plus souvent, de la dureté des sentiments que ces hommes ou ces femmes manifestent à l’égard de leurs enfants. Ces enfants qu’ils regardent d’un œil dur, ces enfants qu’ils mènent d’une main trop ferme, c’est l’autre qu’ils voudraient mépriser, rejeter ; c’est l’amour de l’autre qu’ils regardent comme une souillure qu’ils traînent avec eux.

Folcoche_1

            J’entends certains crier : « Mais si ces pères et mères sont si malheureux, rien ne leur interdit de divorcer de leur conjoint ! » Croyez-moi que ce sont les même individus qui, sentencieux et moralisateurs, jugent que les familles éclatées sont cause de tous les maux des enfants. Alors qu’ils sachent que bien souvent, c’est parce que ces pères et mères malheureux ont placé la réussite sociale de leur progéniture au-dessus de tout qu’ils supportent douloureusement les chantages et les humiliations jusqu’à ce que les enfants quittent le nid familial avant d’entreprendre de vivre enfin.

 

Raphaël ADJOBI 

                                                 

Conseil de lecture

Vipère au poing (Hervé Bazin)

Voir aussi le film FOLCOCHE (1)

( 1ère version avec Alice Sapritch)

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26 septembre 2008

La mère de ma mère (Vanessa Schneider)

La_m_re_de_ma_m_re           La mère de ma mère

 

            Un titre surprenant. Pourquoi pas tout simplement « ma grand-mère » ? Non. Ce n'est tout simplement pas possible. Cela n'a pas de sens. La mère de ma mère traduit exactement l'absence de relation affective entre Vanessa Schneider et sa grand-mère. Mais l'élément qui a suscité mon intérêt pour ce livre est ailleurs.

   

            La grand-mère de Vanessa Schneider est noire. Là encore, vous me direz qu'il n'y a rien de vraiment extraordinaire. Il y a déjà plusieurs siècles que la France n'est pas blanche, même si la majorité des français blancs continuent à croire que tout ce qui est noir est étranger à la terre de France. Beaucoup de Français blancs pourraient découvrir en remontant dans le passé qu'ils ont eu un ancêtre noir. Mais nous savons que dans ce cas, très souvent, les familles mettent une croix sur ce passé. L'intérêt de ce livre se trouve dans le fait que Clara, cette grand-mère noire, a vécu sa vie entière en reniant la couleur de sa peau et sa race par la même occasion.

 

            « Dans la famille de ma mère, écrit Vanessa Schneider, on n'aimait pas les Noirs. Clara en parlait avec mépris, comme si elle n'en faisait pas partie. [...] elle interdisait à ses propres enfants de prononcer le mot noir. [...] Ma mère a toujours entendu dire qu'elle n'était pas noire. Elle entretient une relation confuse avec sa couleur de peau, Elle se dit typée mais ne se sent aucun lien avec les Africains ou les Antillais. (...) Elle ne s'estime concernée par aucune de ces catégories. » (p. 57-58).

 

            Comment vivre dans la France du début du XXè siècle quand on est noire et que l'on n'aime pas les Noirs ? Ce sentiment chevillé au corps, Clara mènera sa vie comme un métronome. Les conséquences d'une telle attitude sont le cadet de ses soucis. C'est sa petite fille - Vanessa Chneider – qui, dans la narration de la vie de cette grand-mère et de l'absence de relation entre elle et sa fille (la mère de l'auteur), montre le mieux les dégâts d'une vie construite sur la seule négation de sa couleur de peau et de celle de ses enfants.

 

            C'est un récit rapidement mené. Trop rapidement à mon goût. Tant que le livre garde pour visée la recherche de la personnalité de la grand-mère noire, il a retenu mon attention. Dès qu'il a sombré dans la narration des non-dits ordinaires des familles, il a perdu à mes yeux tout son intérêt.

 

Raphaël ADJOBI

 

 

Titre     : La mère de ma mère,133 pages

Auteur  : Vanessa Schneider

Edition : Stock, 2008 

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11 septembre 2008

Afrique : signes extérieurs de sous-développement

                              AFRIQUE :   

Signes extérieurs de sous-développement

 

Abidjan_Plateau            A vrai dire, il est aisé de distinguer un pays sous-développé d’un pays qui ne l’est plus. Mais avant tout, il faut que chacun chasse de son esprit le lien étroit ordinairement établi entre la richesse et le développement ; même si à un certain degré la richesse y est d’un bon secours.

            Un pays sous-développé se reconnaît d’abord à l’inadéquation entre ses pensées et son comportement par rapport à son développement économique, industriel et social. Ainsi, l’on voit dans les contrées dites du « tiers monde » l’édification d’immeubles administratifs et de logement sans que l’on prévoie des places de stationnement pour les occupants et les visiteurs. Et pourtant, ces constructions avaient été entreprises pour satisfaire une population aisée disposant des moyens modernes pour se déplacer.

            On constate aussi que lorsque les villes s’étendent, on ne prend guère le soin de modifier le mode d’identification des demeures. Résultat : nous avons de grandes métropoles où il est impossible de retrouver un habitant en se fiant à sa seule adresse. Les rues portent certes des noms (souvent étrangers), mais les maisons ne sont point numérotées pour permettre d’affecter à chaque habitant une adresse précise. De grandes villes fonctionnent encore sous le mode de boîtes postales rendant toute recherche des individus impossible autrement que par un courrier. Le développement des techniques modernes de communication ou d’enquête ne peut se faire que de manière anarchique.

            Un pays sous-développé se reconnaît ensuite par son incapacité à prévoir et par conséquent à faire face à l’imprévu. La réactivité d’un pays face aux catastrophes de tout genre permet de juger de sa capacité à gérer l’avenir en emmagasinant des provisions suffisantes pour répondre aux catastrophes naturelles ou industrielles. Ainsi certains ont pu dire de l’attitude des Etats-Unis lors des désastres causés par le cyclone Catarina que ce pays a réagi à la manière d’un pays sous-développé parce que sa réaction n’était point proportionnelle aux moyens dont il disposait. Cette capacité à réagir nous renvoie aux premiers hommes au moment où ils ont cessé de ne vivre que de la cueillette et de la chasse et se sont mis à envisager des jours de grande famine en faisant des provisions de ce qu’ils trouvaient ou cultivaient grâces aux progrès techniques de l’époque. Plus un pays a les moyens techniques et scientifiques suffisants de résister ou de combattre l’imprévu, plus il démontre son degré de développement.

            Pour comprendre ce qui est dit plus haut, il suffit d’imaginer où serait un pays africain si l’Amoco Cadiz avait échoué sur ses côtes déversant le flot de pétrole qu’avaient reçu en son temps les plages bretonnes. Tout récemment, la Côte d’Ivoire n’a pas été capable à elle seule de réagir techniquement à la pollution de ses décharges publiques. D’autre part, les côtes africaines sont jonchées de boulettes de mazout sans que les pays prennent des mesures pour les limiter ou mettre en œuvre les moyens pour garantir la propreté des plages. Ce qui nous permet de dire que le manque de réaction des autorités africaines face aux dégazages sauvages des navires croisant dans les eaux du golfe de Guinée ne relève pas seulement de l’incompétence ou de l’impuissance mais d’une forme d’inconscience propre à l’esprit du sous-développé.

            En affirmant cela, nous abordons l’un des points les plus effrayants du sou-développement. Il y a en effet dans les pays sous-développés une sorte d’inconscience collective qui fait que ce qui paraît évident ne l’est pas. Pour mieux comprendre cette attitude, il convient de la rapprocher de la définition de l’Utopie selon l’écrivain français Stendhal : les utopies sont souvent des vérités prématurées, dit-il. Il semble en effet que devant la vérité brute, l’esprit humain qui la reconnaît refuse d’en faire sienne en appliquant les règles qu’elle impose. Tout le monde voit la vérité mais personne ne veut agir, dira-t-on. Une sorte d’inadéquation entre l’esprit humain et la vérité parce que le premier refuse de suivre la dernière qu’il admire. Ainsi tout le monde est d’avis que pour rendre la vie plus agréable et moins coûteuse, il serait nécessaire que chacun cède sa maison pour occuper celle qui est la plus proche de son lieu de travail. Mais devant une telle évidente vérité, chacun fera valoir des arguments flattant son égoïsme au point de rendre le projet utopique en le faisant tomber dans le domaine du rêve irréalisable.   

            C’est donc ainsi que cette inconscience collective produit des effets fort étonnants en Afrique : On voit des rues bordées d’arbres dans les grandes villes européennes mais pas dans les villes situées sous les tropiques où la végétation est bien dense. On voit des parcs publics immenses aux arbres gigantesques, mais pas sous les tropiques. On voit des pistes cyclables dans les villes riches du Nord mais pas dans les villes pauvres du sud où les populations ont du mal à s’offrir des voitures personnelles ou même les voyages en transport en commun. En Europe, les noms des rues évoquent la mémoire des hommes illustres de ce continent. En Afrique, ils rappellent toujours les immortels Européens. Le lecteur peut lui-même multiplier aisément les exemples illustrant cette situation aberrante que connaissent les pays sous-développés de manière plus aiguë que toute autre nation.

            Nous voyons donc clairement que si certains éléments du sous-développement sont liés aux moyens dont il faut disposer, donc à une certaine richesse monétaire, technique et scientifique, globalement cet état tient plus à une certaine façon de fonctionner, de penser. En d’autres termes, le sou-développement n’est pas une fatalité puisque la volonté peut s’appliquer à réparer bon nombre d’aberrations sans porter atteinte aux libertés individuelles fondamentales.

 

Raphaël ADJOBI

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08 septembre 2008

De Sang et d'ébène

De_sang_et_d__b_ne__Donna_L_on_          De sang et d’ébène

                       (Roman)

            « Venise, un soir d’hiver, un vendeur à la sauvette africain est assassiné. […] Un groupe de touristes américains était sur place, marchandant les contrefaçons de sacs de marque, mais personne n’a rien vu qui puisse aider la police. Le commissaire Brunetti est chargé de l’enquête ».

            De sang et d’ébène est un livre policier très instructif qui nous découvre des aspects de l’immigration clandestine et par la même occasion le monde des sans-papiers vivant dans des squats insalubres. Il nous découvre aussi le visage de la contrefaçon, celui des diamantaires, celui aussi d’une société italienne dont les tricheries dans le domaine de la confection et de l’immobilier entretient tout un peuple étranger dans l’illégalité. 

            Ce livre est admirable par la justesse de la peinture sociale à travers laquelle s’affrontent humanisme et racisme primaire par le biais des opinions et des comportements des Européens blancs à l’égard des Noirs.

            Mais rapprochons le contenu du livre de l’Afrique. Le commerce des vendeurs ambulants en Europe comme en Afrique est un commerce parallèle aux mains des grands commerçants qui ont pignon sur rue. Pour l’auteur c’est une évidence. On peut alors imaginer qu’en Afrique noir, ce sont les Libanais, qui, pour ne pas payer des taxes pour plusieurs magasins qu’ils pourraient ouvrir, décident de n’en ouvrir qu’un et lancer le reste de leur commerce sur le marché ambulant. C’est une façon très simple pour ces entrepreneurs étrangers de faire des économies en évitant les taxes officielles. C’est simple, mais il fallait y penser.      

Raphaël ADJOBI    

Auteur : Donna Leon

Editeur : Calmman-Lévy

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02 septembre 2008

La France de Sarkozy et ses immigrés

                         La France

de Sarkozy et ses immigrés

Immigr_s_manif            Le 20 juin dernier ont été publiés les chiffres officiels d’un an de la politique du gouvernement Sarkozy en matière d’expulsion des sans-papiers. Le gouvernement s’est réjoui d’avoir procédé à 14 660 reconduites à la frontière, soit une augmentation de 80 %. Mais, selon le gouvernement, l’objectif à atteindre reste le chiffre de 25 000 reconduites à la frontière tous les ans. Malheureusement, il convient de noter que derrière ces chiffres et cette auto-satisfaction se peignent des drames humains face à une police que le « gouvernement envoie à la pêche aux sans-papiers » (1).          

            Chaque jour, des hommes et des femmes disposant d’un contrat se rendant à leur travail se retrouvent dans des commissariats de police parce qu’ils sont entrés illégalement en France même s’ils y sont depuis dix ou quinze ans.

Les immigrés traqués

            En avril 2008, à Joinville-le-pont, un malien de 29 ans s’est jeté dans

la Marne

pour échapper à la police. Il est mort d’un arrêt cardiaque suite à son séjour dans l’eau froide.

            Quelques jours auparavant, à Paris, une Chinoise s’est jetée de la fenêtre de son appartement situé dans un immeuble pour échapper à la police venue procéder à un contrôle d’identité. Elle a été grièvement blessée.

            Le 27 juin 2008 à Paris, un élève noir qui participait à une sortie scolaire et qui est arrivé en avance à la gare de train est contrôlé, arrêté et gardé à vue pendant cinq heures par les gendarmes. Le lendemain, le sénateur Jean-Claude Peronnet a interpellé le gouvernement et lui a demandé des explications. En vain. Il affirme – et nous pensons avec lui - que ce jeune homme a été arrêté parce qu’il était noir.

            Enfin, nous nous souvenons tous de l’Ivoirien qui, rentrant dans son pays après un séjour en France, a été renvoyé d’Italie en France pour être interné dans un centre de rétention. Il en a été sorti grâce à un sms qu’il a adressé à un ami au Canada et qui a fait par la suite beaucoup de bruit..

            Toutes ces personnes sont les victimes du quota institué par le gouvernement Sarkozy qui, pour aiguiser le zèle des forces de l’ordre, pratique une politique d’intéressement consistant à permettre aux policiers accompagnateurs des expulsés d’obtenir des bonus sur leur carte de fidélité Air France pour s’offrir des voyages gratuits ou en classe-affaire.

La France

de Sarkozy est définitivement synonyme de climat de peur ! C’est ce que confirme Hervé Jaffré du syndicat UNSA-Police : « La pression pour faire du chiffre produit une police qui fait plus peur qu’elle ne rassure. »

            Dans une telle atmosphère, les lois de

la République

ne protègent plus les noirs et les basanés. En 2007, le service juridique du Mrap a saisi 50 fois le procureur de

la République

sur des faits de violence policière estimés à caractères racistes par les plaignants. Résultat : 50 classement sans suite ! « Et si on s’adresse directement à la police, c’est simple, explique un conseiller du Mrap : la plainte est soit refusée, soit elle se retourne contre la victime, qu’on poursuit pour outrage ou rébellion. » (2)    

La France

fer de lance du combat anti-Noir en Europe

Immigr__et_la_retention            Le 18 juin 2008 à Strasbourg, l’Europe a étudié la directive « Retour » visant à une harmonisation des règles destinées à endiguer l’immigration clandestine. Cette loi a arrêté une durée de rétention de 18 mois des immigrés en situation irrégulière et une interdiction du territoire européen d’une durée de 5 ans après expulsion.

            Alors que les chefs d’états africains sont restés muets devant le sort qui est infligé à leurs ressortissants, le lendemain du vote de cette mesure, le Président vénézuélien Hugo Chavez a menacé de ne plus fournir de pétrole aux pays européens qui l’appliqueraient. Ce ne sont pas toujours les nôtres qui nous défendent le mieux.

            Pour ma part, devant cette « directive de la honte » (disent les opposants), je soupçonne l’Europe d’avoir une arrière pensée. On portant la durée de rétention de 12 à 18 mois, elle veut se constituer se constituer une main d’œuvre corvéable à merci en cas de besoin. Arrêter les immigrés illégaux certes, mais ne pas les renvoyer trop tôt parce que l’on peut avoir besoin d’eux dans des secteurs précis comme les entreprises qui fabriquent des produits hautement toxiques.

Une politique anti-noire qui date du 18 è siècle

Au 18 è siècle, afin d’empêcher les Noirs de quitter les plantations des Antilles et suivre leurs maîtres et aussi pour « protéger le sang blanc » des mariages mixtes, il leur fut purement et simplement interdit de résider en France. En août 1777, fut proclamé cette loi et l’on créa un « dépôts de Noirs » dans chaque port pour recevoir ceux qui y arrivaient jusqu’à ce qu’on puisse les renvoyer (3). Les centres de Rétention ne datent donc pas d’aujourd’hui. La différence c’est qu’en 2008, il en existe dans tous les pays européens. Ce sont donc des milliers de bras inutiles à l’Europe et à l’Afrique qui croupissent dans ces espèces de prisons pour étrangers. Un Africain retenu dans un centre en Allemagne depuis 1993 semble battre tous les records ! (France Inter du 1/09/2006).

Immigr_s_manif_2           Ce qui me réjouit le cœur, c’est de voir que les travailleurs immigrés ont compris que leur sort en Europe dépendra des résultats de leurs propres luttes. Les récentes manifestations qui tranchent avec l’habituelle passivité des Noirs en France ouvrent une nouvelle ère. Les Français non Blancs invisibles dans les services administratifs, économiques et politiques du pays doivent se dirent aussi que ce n’est pas une poignée de compatriotes blancs « négrophiles » qui doit les défendre pour les rendre visibles mais eux-mêmes.                   

(1) Dominique Voynet, députée Vert ; Radio France Inter, 5 juin 2008. (2) Nouvel Observateur n°2276 du 19 au 25 juin 2008, p.88-89 ; article de Alsa Vigoureux (Le tabou de la bavure). (3) Pierre H. Boulle ; Race et esclavage dans

la France

de l’Ancien Régime, p.78, édit. Perrin.      

Raphaël ADJOBI

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