Lectures, analyses et réflexions de Raphaël

Vous trouverez ici des comptes rendus de lectures livresques concernant essentiellement l'histoire des Noirs d'Afrique et celle des Afrodescendants des Amériques et d'Europe. Les actualités de la diaspora africaine ne sont pas oubliées.

03 mars 2012

Henri Konan Bédié, nous irons pisser sur votre tombe à la queue leu leu !

                                    Henri Konan Bédié,

                     nous irons pisser sur votre tombe

                                    à la queue leu leu ! 

Henri K            Le dernier grand événement que la Côte d'Ivoire a connu - à savoir sa défaite en finale de la Coupe d'Afrique des Nations - a révélé, à tous les observateurs locaux et sans doute aussi du monde extérieur, qu'il y a un rejet clair et net par les Ivoiriens du président que la France, les Etats-Unis et l'ONU ont choisi pour eux. Ils se sont réjoui de la défaite des Eléphants (l'équipe nationale) parce qu'ils ne voulaient pas que des actions d'envergure nationale viennent conforter ou saluer l'autorité d'Alassane Ouattara sur le pays ! Ils ne voulaient en aucune façon montrer de la sympathie pour son régime en festoyant de quelque manière avec lui !   

            La forme de l’expression de ce sentiment n’est pas anodine. Elle traduit une situation très grave : la claire séparation entre le président et le peuple ivoirien par un abîme insondable ! Oui, force est de constater que le fossé qui s'est creusé entre le nouveau régime et la population a fini par isoler complètement Alassane Ouattara au point que tout ce qu'il entreprend la laisse tout à fait indifférente. 

En effet, voir l'autorité de l'état ivoirien ouvertement partagée avec les Français comme aux premières heures des indépendances où le pouvoir colonial s'est mué en une multitude de conseillers techniques grassement payés sur les deniers publics est assurément humiliant et inadmissible. Il n'y a qu'un étranger, un homme pas assez pétri des valeurs nationales ivoiriennes pour replacer notre chère Eburnie sous la tutelle de la France, militairement, administrativement et économiquement. Les Ivoiriens et beaucoup d’Africains regardent cette situation comme une véritable catastrophe !    

            Mais, ce qui est encore plus insupportable et pousse les Ivoiriens à baisser davantage la tête comme dans l'attente religieuse d'une intervention qu'ils n'osent qualifier de divine, ce sont les pratiques qu'ils observent quotidiennement dans leur pays. Ils ont cru que les tueries de Douékoué qui les ont ébranlés, les humiliations infligées aux anciennes autorités du pays à l’Hôtel du Golf qui les a médusés, le rabaissement des militaires et des civils rassemblés dans des camps de redressement forcés de chanter des hymnes à la gloire du nouveau maître qui les a estomaqués laisseraient la place à une ère de reconstruction générale et équitable après l'investiture officielle de Ouattara accomplie avec l’onction française par l’auguste main de Nicolas Sarkozy. 

            Ce que les Ivoiriens constatent et qui nourrit cet extrême et singulier ressentiment jamais vu sous d’autres cieux, c’est le spectacle d’insécurité, d’injustice et de brutalités de toutes sortes qu’offre le paysage ivoirien. Les Forces Nouvelles (l’armée des rebelles de Soro au service de Ouattara), trop vite pompeusement rebaptisée Force républicaine de Côte d’Ivoire n’a pas permis une véritable réunification des armées dans le pays. Sous l’étiquette FRCI, les populations reconnaissent aisément les pratiques brutales et iniques des rebelles des Forces Nouvelles. Avec les dozos, ils sont les véritables maîtres du pays : ils troublent les meetings et tuent impunément ; ils incendient des villages et donnent la chasse aux populations ; ils détroussent les paysans quand l’envie leur prend ; ils règlent leur compte à tous ceux qui les regardent d’un œil qu’ils jugent mauvais ; ils règlent et dérèglent les élections. Bref : ils font la pluie et le beau temps !. Taï, Gnagbodougnoa, Bonoua, Divo, Vavoua, Alépé, Issia, Saïoua, Sikensi, Bonon, Arrah, Séguéla, etc…, ont subi la colère et la terreur des FRCI et des dozos, sans qu’aucune voix des alliés du pouvoir ne s’élève pour s’indigner ou pour réclamer que cela cesse. Surtout pas celle d’Henri Konan Bédié, le désormais fidèle parmi les fidèles d'Alassane Ouattara !. Bien au contraire, on vous dit clairement que « celui qui ne veut pas voir les FRCI doit quitter le pays ». On croit rêver ! 

            Résultat : Les rebelles gèrent encore le Nord du pays comme aux heures de sa partition avec la bénédiction de l’Onu et de l’armée française. Pendant ce temps, au lieu de construire le reste du pays que l'on pourrait croire sous son pouvoir et celui de la France, Alassane Ouattara se soucie essentiellement de faire la chasse aux pro-Gbagbo : gel des comptes bancaires pour mieux les asphyxier, encouragement de la chasse à l’homme dans l’ouest afin de libérer des terres et des maisons pour le compte des populations nordistes et burkinabé, licenciement massif au sein des institutions du pays et dans la fonction publique pour placer des agents et fonctionnaires issus du nord. Si à l’extérieur, Alassane Ouattara a pris la ferme résolution de contenter la France afin de s’assurer son indéfectible soutien, à l’intérieur, il semble faire tout son possible pour séduire les populations du nord afin qu’elles l’acceptent comme l’un des leurs en donnant quartier libre aux dozos et aux FRCI pour faire ce que bon leur semble. Mais même certaines populations du nord commencent à ne plus se reconnaître dans toutes ces pratiques venues d'un autre monde.                      

            Quand, par moments, Les Ivoiriens relèvent la tête, que voient-ils ? Nullement la figure de Mamadou Koulibaly qui les a abandonnés, mais celle presque satanique d'Henri Konan Bédié qu'ils voudraient vouer aux enfers. La figure de leur espoir a cédé la place à celle de leur ressentiment parce qu'ils ont enfin compris que c'est le manque de constance de cet homme qui est la source de tous leurs maux. 

                            Le mutisme criminel d'Henri K. Bédié  

            Etait-il nécessaire qu'Henri K. Bédié parlât si fort de l'Ivoirité alors que les institutions du pays étaient là pour vérifier dans les faits administratifs, et rien que dans les faits administratifs, la véritable nationalité d'Alassane Ouattara ? Celui-ci n'est devenu ivoirien qu'en 2010 ; un an avant que la direction du pays ne lui soit complaisamment remise. Le manque de sagesse du patron du PDCI ne lui a pas permis de comprendre que quand on est sûr d'avoir raison, on laisse faire la loi plutôt que de régler le litige sur la place publique. Nous savons tous désormais que pour éteindre le feu qu’il a allumé par son manque de diplomatie, Laurent Gbagbo a dû plier sur les suppliques des instances étrangères et tordre le cou à la loi républicaine, permettant ainsi à Alassane Ouattara de devenir ivoirien et par voie de conséquence candidat aux élections présidentielles.Henri K 

            Monsieur Henri Konan Bédié, malgré ce que vous saviez sur l'identité et les intentions réelles d'Alassane Ouattara, qu'avez vous fait quand il s'est officiellement porté candidat ? Vous êtes allé l'embrasser et vous avez signé un pacte avec lui. Etiez-vous poussé par le diable ou par la France ? Supposons que la France ait joué le rôle du diable. Etiez-vous obligé d'embrasser la cause de votre ennemi d'hier en le rejoignant dans son QG électoral au moment de la crise postélectorale due à l'incertitude des résultats ? Comme diraient les Ivoiriens, vous vous êtes montré "petit", à ce moment-là ! Un tel suivisme irréfléchi est indigne d'un homme qui a connu tous les honneurs dans son pays. Oui, à ce moment-là, vous étiez devenu insignifiant, réduit à la dimension d'un enfant suivant les pas de son protecteur qui le tient en otage pour servir de bouclier honorable aux yeux de l'extérieur.   

            Pour vous remercier, que vous a-t-on promis ? Votre nom en lettres d'or sur le troisième pont que Laurent Gbagbo était sur le point de jeter sur la lagune Ebrié ! Quelle plénitude ! Mais savez-vous que déjà des millions d'Ivoiriens sont certains que votre nom n'y demeurera pas très longtemps parce que le pont sera vite débaptisé ? Savez-vous qu'au regard de votre inconstance et de ses conséquences criminelles et humiliantes qui sont le lot quotidien des ivoiriens, nous rêvons tous d'aller pisser sur votre tombe à la queue leu leu ? Nous nous bousculerons gaiement au cri de « pousse-toi, que je l'arrose abondamment ! » Il ne faut finalement pas grand chose pour soulager nos peines, vous savez ? 

            Car quoi ? Peut-on être Ivoirien, une ancienne éminente autorité du pays et rester muet devant tant d'injustices, tant de crimes impunis, tant de souffrances quotidiennes de vos compatriotes ? Leurs pleurs et leur cris qui montent des villes et des villages brûlés et meurtris ne parviennent-ils pas jusqu'à vous ? Mon Dieu, peut-on être sourd à ce point alors que vous prétendiez, il n'y a pas si longtemps, pouvoir diriger ce pays ? Pourquoi ne faites-vous pas entendre votre voix ? Vous n’en avez pas de personnelle, sinon de fabrication étrangère ! Un vendu, voilà ce que vous êtes !

            Que d'occasions manquées, M. Henri Konan Bédié, pour dire "assez !" à votre allié et à votre donneur d'ordre et organisateur étranger ! Que d'occasions manquées pour vous désolidariser des crimes et des injustices et vous réconcilier avec les Ivoiriens qui attendent qu’un leader reconnaisse leurs peines et les aide à panser leurs plaies. Il aurait suffi que devant les excès de la dictature d’Alassane Ouattara vous disiez « assez ! » pour que vos frères vous tendent les bras et se réconcilient avec vous. Est-ce l'espoir d'un poste de Premier Ministre pour l'un des membres de votre parti qui vous contraint au silence ? Est-ce le prix de tant de morts, de tant de souffrances ? Quelle maigre pitance ! Non, nous ne mangeons pas de ce pain !   

            Visiblement, vous avez perdu tout sens de l’orgueil et de l'honneur, et nous tout espoir de vous revoir parmi nous. Vous voilà un étranger à nos yeux au même titre que celui qui dirige la Côte d'Ivoire. Il ne nous reste qu'à vous dire : Vade retro satanas !                           

Raphaël ADJOBI

Posté par St_Ralph à 23:19 - Actualités ivoiro-françaises - Commentaires [9] - Permalien [#]

Commentaires

  • se servir de cette histoire pour regarder vers l'avenir

    Très bon texte, il faut se servir de cette histoire pour regarder vers l'avenir.
    C'est pourquoi on doit centrer nos intelligences sur les stratégies qui feront que plus tard on ne retombe pas dans les mêmes erreurs

    Posté par le Pangolin, 07 mars 2012 à 13:08
  • La vieillesse peut vraiment être un naufrage...

    Bonjour,

    Mon cher St-Ralph !
    Excellent texte auquel je ne me permettrai pas d’ajouter ni de retrancher quoi que ce soit. Excellent !
    Mais je me pose toujours des questions sur cet homme. Charles de Gaulle avait dit au sujet de Philippe Pétain : « La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s'identifier avec le naufrage de la France. »
    Je dis la même chose en mettant Bédié à la place de Pétain et Éburnie à la place de France. Cet homme devra s’expliquer un jour.

    @+, O.G.

    Posté par Obambé GAKOSSO, 08 mars 2012 à 17:06
  • Sans doute que la vieillesse et la lassitude qui l'accompagne sont pour quelque chose dans cette attitude de Konan Bédié qui semble ne rien voir, ne rien entendre. La cécité et la surdité expliqueraient donc le mal qu'il fait à son pays. Les Institutions devraient en tenir compte !

    @ Il est vrai, mon cher Panglin que tout ce qui nous arrive doit nour servir de leçon pour l'avenir. Mais j'avoue que je ne vois pas la lecçon que d'autres pourraient retenir de l'attitude de Konan Bédié s'ils arrivent à son âge aveugles et sourds. La vrai leçon serait la nécessité d'empêcher certaines personnes de se mêler de politique. Mais cela serait-il raisonnable de décider cela ?

    Posté par St-Ralph, 09 mars 2012 à 14:01
  • leçon à retenir

    Mon cher St-Ralph, tu le dis si bien que tu as déjà répondu à ta question que retenir de de l'attitude de Konan Bédié? C'est le prototype du larbinisme qu'il faudra déjà enseigner aux futures générations, c'est la symbole de la soumission d'un homme qui n'a pas de conviction et de morale, ce sont ces intérêts et sa petite personne qui l'intéresse. Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de son attitude, ce n'est pas l'âge, on a en face de nous un homme ignorant qui n'aurait pas assez d'épaisseur culturelle.
    C'est pourquoi il faut insister sur la notion psychologique des individus qu'est-ce qui les motive
    Il faut remonter dans le contexte de son enfance pour comprendre cet homme.

    Posté par le Pangolin, 12 mars 2012 à 10:44
  • Bonjour Ralph,

    Ton post, un des meilleurs de l’année, décrit parfaitement la situation que vit le peuple ivoirien, trahi et vendu par une partie de sa classe politique.

    Voir aujourd’hui l’ex président Bédié et son parti, le PDCI, devenir les suppôts des tortionnaires du peuple ivoirien est insupportable. Ces gens là ont montré à la face du monde le peu d’amour et de respect qu’ils ont pour leur propre patrie.

    Ils seront par conséquent maudits jusque dans la tombe, par les générations futures, pour avoir conduit notre très chère patrie sacrée dans l’abime et dans cette misère inconcevable.

    Nous ferons tous, le rang, avec toi, pour aller pisser sur la tombe de ce fils maudit de la nation que nous ne manquerons pas ensuite de détruire, pour effacer toutes traces de ce lugubre personnage.

    Posté par Xada, 13 mars 2012 à 18:40
  • beatus homo qui invenit sapientiam

    Mon frère Adjobi,
    Dommage que vous soyez rempli de tant de HAINE.

    Que dennoncer l'injustice en RCI est normal et à encourager.
    S'il est en effet primordial de mettre la pression sur le Président de la République et son gouvernement afin qu'ils fassent de la sécurité une priorité, qu'ils puissent pouvoir faire sanctionner les crimes s'où qu'ils proviennent, il est mon cher frèe Adjobi plus que nécessaire de sortir de ce climat de bélligérence.

    Mettez votre plume au service de la cohésion nationale. A vous lire on a l'impression qu'une partie des ivoiriens, des fils et filles de notre pays n'a pas tiré les leçons de la profonde crise qui séoue notre patrie depuis 20 ans.

    Comment pouvez vous affirmer qu'Allassane Ouattara "n'est devenu ivoirien qu'en 2010 " ?
    Depuis 1991 le débat sur nationalité d'Ado occupée tant d'espace qu'il a divisé davantage les ivoiriens, nous a conduit à un coup d'état, à une rebellion et même à la guerre.

    Je me rappelle que Laurent Gbagbo était en alliance avec ADO-devenu-ivoirien-en-2010 quand Bédié le combattait.

    Pensez s'il vous plait au plus important après ce que notre pays a vécu: LA COHESION entre les fils.

    Oui critiquons de manière constructive le PRESIDENT Ado et sont gouvernement sans pour autant ressortir les débats sur Etranger/Ivoirien Etranger contre Vrai ivoirien, qui nous ont apporter que désolation.
    Arrêtez s'il vous plait !!! Je déjà lu vos papiers méprisants au sujet des sahéliens, des nordistes, des envahisseurs.
    Arrêtez s'il vous plait mon frère Adjobi.
    Il y a suffisament de place en RCI pour tout le monde.
    Oui nos devons débattre de l'imigration, du foncier, .. mais SANS PASSION.
    Nous devons comprendre qu'il n'y a pas d'ivoiriens plus ivoiriens que les autres.

    Parlant de Bédié vous dites: "Pour vous remercier, que vous a-t-on promis ? Votre nom en lettres d'or sur le troisième pont que Laurent Gbagbo était sur le point de jeter sur la lagune Ebrié ! Quelle plénitude ! Mais savez-vous que déjà des millions d'Ivoiriens sont certains que votre nom n'y demeurera pas très longtemps parce que le pont sera vite débaptisé ? Savez-vous qu'au regard de votre inconstance et de ses conséquences criminelles et humiliantes qui sont le lot quotidien des ivoiriens, nous rêvons tous d'aller pisser sur votre tombe à la queue leu leu ? Nous nous bousculerons gaiement au cri de « pousse-toi, que je l'arrose abondamment ! » "

    1- Bédié était lui même sur le point lui même de "de jeter sur la lagune Ebrié " quand est survenu le coup d'état de 1999 que les alliés Ado et Gbagbo avaient respectiement qualiiés de "revolution des oeillets" et de "coup d'état salutaire" !!!


    2- Le pont sera "vite débaptisé" par qui ?

    3- Il faut être vraiment PLEIN DE HAINE pour rêver pisser sur la tombe de son prochain fut-il un ennemi.

    Mon frère Adjobi, vous dites :"les Ivoiriens se reconnaissent dans cette analyse de "la situation d'orphelin"".
    Je pense que c'est un "DES" en lieu et place de "LES" que vous auriez dû mettre.


    Mon frère Adjobi, utilisez s'il vous plait votre plume et votre intelligence pour rassembler les ivoiriens qui ont trop souffert ces dernières années et consolier la cohésion nationale.

    Fraternellement.

    Posté par Say, 29 mars 2012 à 22:29
  • Bravo ! Avez-vous fait hier ce que vous demandez aux autres aujourd'hui ? A quel moment avez-vous commencé à penser à la nécessité d'une cohésion nationale ? Croyez-vous que les Ivoiriens n'avaient pas déjà assez souffert depuis 2002 ? A quoi a servi votre intelligence à l'époque quand laurent Gbagbo vous tendait la main pour la restauration de l'état de droit sur tout le territoire avant les élections ? A ce moment-là, vous ignoriez ce que voulait dire le mot "cohésion".

    Poursuivez votre route monsieur, puisque cela fait dix ans que vous et vos alliés n'êtes pas capables d'entendre raison. D'autre part, je vous prie de ne pas confondre mépris et haine ! Par conte, vous avez tout à fait raison de dire que tous les Ivoiriens ne sont pas de mon avis. Il est tout à fait évident que je ne suis pas de la même étoffe que vous qui préférez une alliance avec une main étrangère contre votre propre pays. Toute la différence est là.

    Pour ce qui est du nom de bédié sur le pont, vous et moi ne srons sans doute ps là pour vérifier ce que j'avance. Mais l'histoire de l'Afrique dira bientôt qui a raison.

    Posté par St-Ralph, 31 mars 2012 à 16:42
  • Mon frère Adjobi,
    Le premier ministre du "gouvernement d'union nationale" qui n'a pas su procéder à " la restauration de l'administration de l'état sur l'ensemble du territoire pour garantir des élections justes et équitables" a été qualifié par laurent gbagbo de meilleur de ses premiers ministres.


    Je vous rassure pour moi lg n'est pas un monstre et les autres pas des anges.

    Notre pays a été plongé dans cette situation par toute notre classe politique. Depuis la mort de père de la nation ( celle que nous sommes en train de construire), tous par leur irresponsabilité ont conduit notre pays dans la grave crise que nous avons vécu.

    Le coup d'état de guéi a été un jeu pour les ivoiriens. Puis vint la rebellion en 2002. Pendant 8 ans chaque camp à cherché à ruser , à tromper l'autre, au pont de nous conduire à la GUERRE.
    Je ne reviendrai pas sur le fait que soro et sa bande ont occupé et pillé la zone sous leur controle.Ni qu'ils aient assassiné des gendarmes et civils ( entre autre les danseuses d'adjanou). Je ne reviendrai pas sur l'incompétence dans la gestion des affaires, dans la partie controlée par Gbagbo. Ni sur le fait que les FN n'aient pas désarmé, ou que le camp Gbagbo se soit de son côté armé et ait récruté des mercenaires libériens. Je ne parlerai pas du fait que le camp gbagbo ait poussé des jeunes dans les quartiers à se substituer aux FDS (barrage et contrôle d'identité). Je ne souhaite surtout pas parler des autodafés nommé cyniquement article 125. Je n'ai pas non plus envie de vous reparler de Blé Goudé demandant sur la télé publique aux jeunes de considérer tous ce qu'il ne reconnaisseraient pas dans leur quartier comme des rebelles ( Combien d'innocents tués !!!!).
    Je ne voudrais pas cher frère Adjobi, revenir sur le fait que séplou est rejeté la décision du panel mis en place pour regler la crise.
    JE VOUS REPETE, NOTRE PAYS VIENT DE TRES LOIN. MEttons s'il vous plait balle à terre.
    Oui pour les critiques constructives. Si votre combat ets de dénoncer les manquements du régime du PRESIDENT ADO, alors il vaut la peine d'être mené.


    Le "collabo" que je suis vous demande de ne pas utiliser votre plume pour faire prospérer la HAINE ou ce que vous appellez "mépris".

    Les IVOIRIENS SONT RESPONSABLES DE CE QUI EST ARRIVE A LEUR PAYS. De grâce laissez les étrangers en PAIX.
    Je souhaite aussi que vous arrêtiez dans cette période de sousentendre que les NORDISTES ( sahéliens comme vous aimez les nommer) sont moins ivoiriens que les autres.


    La situation actuel implique que nosu préservions l'ESSENTIEL, la COHESION SOCIALE, la FIN DE LA BELLIGERENCE.

    Fraternellement.

    Posté par Say, 01 avril 2012 à 03:23
  • la haine de bedié

    parlant de bedié, je voudrais vous dire que ce monsieur s'expliquera tot ou tard devant les ivoiriens.alors qu il avait dans ses petites mains le billet pour le second tour des elections, il a preferé faire place a dramé qui tue tous les jours les ivoiriens.meme le jeune kkb qui le considere comme un pere a ete battu a sang sans que bedié ouvre la bouche.

    Posté par digbeuki, 01 avril 2012 à 04:17

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